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NOGARO Classic Festival 2017 : 7 et 8 Octobre

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  • Il tourne vachement bien le gars, régulièrement en 1.54, , avant de sortir !!!

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    • Une très belle préparation, et un pilotage efficace pour un circuit comme Nogaro.
      Il a du subit la même sanction que Christophe avec des pneus mollissants en fin de session....

      Je me dis que ma 240Z "Boomer" (jaune et noire) devrait donner quelque chose de similaire, avec ses triples Weber, le pont court et le LSD...
      Mais elle ne monte certainement pas aussi haut dans les tours.
      Il faut que j'avance sur sa réparation suite aux écrous avalés au retour de Spa Classic.

      Mais un pont court reste une difficulté pour la route classique... ou plutôt l'autoroute!
      A emmener sur plateau, ou descendre par les routes pour ménager les hauts régimes persistants...

      J'ai trouvé la 240Z "rouge et noir" certes limitée sur circuit, mais fun quand même!
      Pour le reste des routes chiffonnées ou l'autoroute en liaison, c'était vraiment top.

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      • et on ne rigole pas !

        J'en prépare une autre avec les autres Z...
        Dernière modification par datsun240z, 20 octobre 2017, 18h48.
        Elle est pas belle la vie ?

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        • Bravo Gilles!!
          Quand je pense que Eric t'avait expliqué qu'à 4000 tours ton moteur se réveillait... alors que tu n'avais jamais atteint ces limites.....!
          La formation sur piste a du bon, et on ne te reconnait plus! Super!
          Avoue que tu es aussi beaucoup plus confiant sur la route en ballade: C'est l'avantage indéniable de ces exercices, même avec une auto stock!

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          • Les affaires reprennent!

            au passage, l'efficacité opérationnelle de Rockauto est bluffante... 8jours apres commande, c'est chez moi!

            et avec le bon magnet!
            ========================================
            D'un Z qui veut dire...

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            • Envoyé par Hub280ZX Voir le message
              Bravo Gilles!!
              Quand je pense que Eric t'avait expliqué qu'à 4000 tours ton moteur se réveillait... alors que tu n'avais jamais atteint ces limites.....!
              La formation sur piste a du bon, et on ne te reconnait plus! Super!
              Avoue que tu es aussi beaucoup plus confiant sur la route en ballade: C'est l'avantage indéniable de ces exercices, même avec une auto stock!
              C'est tout-à-fait ça !
              Et sur la route, ça se retrouve....mais Elisabeth ne dit toujours pas quand elle est trop "secouée" .
              Maintenant, il faut que je pense à mes joints de queues de soupapes...
              Elle est pas belle la vie ?

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              • La vidéo de l'ensemble des Z sur le circuit...



                et un grand bravo à la camérawoman !!!
                Dernière modification par gil2clair, 20 octobre 2017, 13h47.
                Elle est pas belle la vie ?

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                • Hub280ZX
                  Hub280ZX a commenté
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                  Magnifique Video des sessions: Merci Elisabeth! Les prises de vues sont celles que nous ne voyons jamais dans nos autos!
                  Et j'ai un gros avantage sur les "préparées": En version stock, ça donne le temps de bien filmer!!
                  Tu es maintenant notre vidéaste officielle: Pas moyen de manquer un futur rendez-vous!

              • A mon tour de vous raconter Nogaro en étapes:

                1. La préparation, les routes du départ, le regroupement chez Alexis, la route pour Nogaro, et la première journée du samedi sur le circuit

                A mon tour de prendre la parole sur cette sortie Nogaro dont j'ai bien du mal à m'extraire après plusieurs jours...
                Les souvenirs sont tels qu'ils me maintiennent sur le sujet jour et nuit... Mais que de beaux rêves!

                Tout a commencé quelques semaines après la sortie Le Castelet 2016, et la remontée par les Alpes et le Jura avec Sylvain:
                Cette première l'an dernier se devait de trouver une suite, et nous avions envisagé plusieurs options:
                Le Classic Heritage qui se tenait à Albi depuis plusieurs années retenait les faveurs de Sylvain, avec sa forte attraction
                pour les anciennes voire les encore plus anciennes!
                Mais les organisateurs vont annoncer dès Mars 2017 que ce meeting est simplement annulé: Déception, mais on ne va pas baisser les bras!
                Dans l'objectif de changer de région, tout en bénéficiant de l'arrière saison favorable dans le sud, le choix va alors s'orienter sur
                le Classic Festival de Nogaro début Octobre 2017.
                Et tout naturellement, la remontée des "nordistes" se fera par une traversée du Massif Central qui offre les reliefs et les paysages
                Magnifiques et inoubliables...

                Il restait alors à convaincre un maximum de participants pour le meeting d'une part, et la route du retour d'autre part!

                De mon côté, j'avais décidé d'attaquer les roadbooks dès le mois de Juin, et avec l'aide de Gilles, de réserver les points de séjour
                en chambres d'hôte pour ne pas se heurter à des contraintes de disponibilités en Septembre.

                Je suis donc parti en vacances en Aout avec la 240Z rouge et noir, pour préparer le nouveau périple de 3000 km en toute sérénité.
                En fait de préparation, j'ai alors découvert pas mal de mises au point à réaliser au retour: Normal en avalant les kilomètres!

                On a toujours le temps, mais avec les obligations pro du retour de vacances, je me suis retrouvé début Octobre, toujours confiant,
                et prêt à attaquer: Vis platinées neuves, réglage d'avance, nettoyage des SU, changement de filtres... tout s'est bien passé
                jusqu'à la montée sur le pont pour une observation visuelle des éléments de sécurité.
                La surprise a été totale quand j'ai découvert la source d'un gros "bang" au passage sur les reliefs de la route:
                La fixation de la barre antiroulis sur le longeron droit était simplement arrachée (c'est vrai, avec une tôle de fond de longeron bien
                attaquée!). A 10 jours du départ, il était indispensable de trouver une solution fiable en réparation.
                Ce fut fait, avec l'aide d'un copain soudeur rémois à qui je dois une Z parfaitement prête pour le périple.

                Je croyais être en retard, mais Christophe remontait un joint de collecteurs dans la nuit précédant le départ, et malgré un troisième
                remontage de culasse la veille du départ pour Didier, il sera le sac de sable de Sylvain, plutôt que de risquer la distance avec ses
                cartographies insuffisantes... Les "Têtes brulées" prennent tout leur sens... avant même le départ!

                Je décolle Jeudi 5 Octobre en direction de Annonay, et j'avale les 600 km sans broncher.
                Une petite vérif des niveaux sur la 240Z et la 260Z de Gilles, un dîner ensemble avec Elisabeth et Gilles, et une bonne nuit de repos.
                Petit déjeuner, chargement des voitures, et départ pour une traversée sud du Massif Central en préambule:
                Destination la chabre d'hôte de Saint Nicolas de la Grave ou nous retrouvons Sylvain, Didier, et Christophe qui arrivent de Paris.
                Nous partons pour la soirée chez Alexis où nous saluons toute la famille, avant un oeil jeté sur la 260Z d'Alexis (à l'arrêt), et nous
                nous installons pour un repas de roi, en longues rigolades fort bien arrosées!

                La nuit sera courte, avec un lever vers 5h00, un petit déjeuner à 5h45, et un départ vers 6h10 pour Nogaro.
                La route est simplement Gersoise et vraiment sympa: Je prends le roadbook confirmé par Alexis, et nous partons au rythme "Rallye"
                pour un parcrous de nuit mémorable à bonne moyenne. La 240Z stock n'est pas un foudre de piste, mais par contre, sur routes de
                campagne à rythme soutenu mais coulé en touchant rarement les freins: C'est du pur rêve! Un très grand souvenir!!

                Gilles est parti à 6h00 tapantes, et il est sur place lorque nous arrivons. Nous retrouvons les autres participants que je ne connaissais
                que par un pseudo: Toujours très sympatique! Gilles est surtout parfaitement dans l'horaire pour attaquer
                sa première session de piste "Old". Nous sommes en "Old Competition" et nous avons un peu plus de temps pour vider les voitures
                et préparer notre première prestation. L'adrénaline aide à garder cette concentration indispensable sur piste, et la découverte du
                circuit est très intéressante!

                Contrairement aux risques annoncés par Alexis, nous n'avons pas eu de brouillard sur la route matinale, et le circuit est déjà sec et
                ensoleillé. Je trouve le comportement en "Old Competition" très correct et pas du tout agressif sur cette première session matinale.
                J'ai le bon rétro panoramique, et si la surveillance est précise face aux bolides, tout se passe à merveille. Bon, il me manque des
                chevaux, mais je ne cherche pas à comparer avec les préparations et les autos fort bien travaillées!
                Didier est avec moi, et deux avis valent bien l'apprentissage de ce circuit sur le-uel je me suis amusé!

                Pause et discussions après cette première session, il fait chaud, et on va manger quelque chose histoire de rester éveillé.
                La rencontre avec les participants en Z est très sympa, comme d'habitude sur les rencontres qui mettent des têtes sur les pseudos.
                La digestion est "endormie", et le lever 5h00 commence à se faire sentir...

                Nous partons pour la seconde session, après le retour de Gilles à la session précédente, et je suis seul dans l'auto cette fois.
                Je ne sais pas si il y a plus de monde, si la vitesse augmente, ou si la chaleur de la journée pousse aux exploits, mais je trouve
                le roulage un peu plus agressif, surtout dans les dépassements... Tout se passe bien à mon rythme de sénateur!

                Je rentre au stand, réhydrate la bête, et sens la fatigue qui se manifeste. Après une heure, c'est décidé: Je vais sauter la dernière session
                de la journée! Je pars en éclaireur à la chambre d'hôte, et une bonne douche va remettre les yeux en face des trous. Je bulle une bonne heure,
                et les courageux arrivent.

                Nous allons enchaîner avec apéro local, champagne, diner copieux en compagnie de nos hôtes et de quelques pensionnaires, et finale aux jus
                de fruits de nos régions! Coucher... je ne sais plus bien l'heure, mais peu importe: Nous n'avons pas vu le temps passer!
                A quatre dans la même chambre, avec Sylvain, Didier, et Christophe, ni les hennissements des 60 chevaux du haras local, ni les ronflettes
                respectives n'ont interrompu ce sommeil réparateur.

                Organisation militaire pour la douche, et petit déjeuner de campagne avant de quitter les lieux, prêts pour la journée de dimanche en deux temps!

                L'arrivée au circuit montre déjà que le beau temps va attirer la foule de visiteurs...
                Dernière modification par Hub280ZX, 20 octobre 2017, 15h35.

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                • 2. La journée de Dimanche, avec Nogaro le matin, les bises d'adieux aux locaux, et la route pour notre étape entre Cahors et Figeac:

                  Avec les deux heures de route matinale le samedi, malgé le lever à 5h00, j'étais en dopage "adrénaline" dès la première session.
                  Le dimanche a été plus lent à démarrer, mais nous étions tous présents, Gilles pour la session OLD, et le groupe des autres pour la
                  session Old Compétition.

                  J'avais fait le plein du réservoir vanat cette première session, et il paraît que j'ai quelque peu "déballasté" dans les premiers tours.
                  On apprend tous les jours, et sur circuit, il faut éviter de remplir à fond. Mais le soleil était de la partie dès 9h45, et tout s'est évaporé bien vite!
                  Bref, on se souvient de la veille, et j'ai trouvé la piste déjà plus familère, avec un roulage un peu "endormi" selon l'avis de Didier!!

                  Une matinée de ballade et de rediscussions fort intéressantes comme toujours.
                  JeanMex nous a fait une infidélité pour cause de problèmes de boite sur sa 240Z... Mais il a de la ressource, et il est venu avec sa Catherham,
                  histoire de nous montrer les performances et facilités d'un Kit Car British... Ah, si j'avais eu la Ginetta en parallèle, on aurait pu s'amuser.
                  Mais je ne vois pas descendre de Reims en Ginetta à Nogaro!

                  Nous nous repréparons pour la seconde session de 11h30, et c'est reparti pour cette session ultime pour nous, la dernière se terminant
                  à 16h00, elle est trop tard pour laisser le temps de la route jusque Cahors.

                  La pause de midi sera l'occasion de la parade Autosur Classic: Le parking s'est soudainement vidé, et les voitures sont toutes montées sur le circuit.
                  L'an dernier, 430 voitures étaient présentes... Après comptage cette année, le record était largement battu avec 495 autos!
                  Mais il en manquait trop peu pour ne pas passer les 500!! Nous sommes montés dans les Z, et nous avons complété le nombre à 500!
                  Deux tours de piste au ralenti, et sortie un peu difficile pour le retour au stand, mais le record était battu!

                  La session OLD reprenait à 13h55, et il était convenu que nous restions pour les participants.
                  Tout le monde est parti, et monté sur la piste. Après deux tours, un épais nuage de fumée est apparu derrière l'immeuble des tribunes.
                  Nous avons cru un instant à une auto qui finissait dans le mur et qui avait pris feu. La piste a été évacuée, avec des pilotes choqués par
                  ce qu'ils ont vu: Nous allons apprendre très vite qu'il ne s'agit pas d'une auto, mais d'un ULM qui participait à l'évênement avec les vieux coucous
                  de l'aréodrome voisin.
                  Un bilan dramatique dont tout le monde se serait passé: Le pilote est décédé dans le crash, et le passager partait en urgence grave à l'hopital...

                  Les roulages de l'après-midi se sont arrêtés, et nous ne savons pas si ils ont repris.

                  Nous sommes repartis vers 15h00 pour notre étape du soir, et deux heures trente de route de campagne en prévisions.

                  Le départ de chez Alexis la veille nous avait donné un aperçu des routes Gersoises, et notre première partie était similaire puisque nous
                  sommes passés à proximité de Golfech et de chez Alexis. Pas d'arrêt possible en raison de l'horaire, et nous coupons par la campagne pour
                  la vallée du Lot et Cahors. Nous somme passés au sud de Cahors en poursuivant la vallée du Lot jusque Arcambal.
                  La route finale sur la falaise de craie du Lot était magnifique... mais je jour tombait, et la chambre d'hôte restait introuvable!!

                  Après un appel téléphonique dans une zone couverte (et ce n'est pas le plus facile), les explications nous font revenir sur nos pas
                  et nous arrivons enfin dans... le noir!! La maison est dans un hameau en bordure du Lot, et on ne voit rien!
                  La propriétaire qui nous reçoit nous ouvre nos chambres, et nous promet une vue imprenable demain matin!

                  Installation, apéro et table d'hôte avec nos hôtes, et finale comme d'habitude: Le maître des lieux a apprécié les jus de fruits en final!
                  Bref, dodo en chambre 2+2, et je suis avec Didier puisque nous sommes classés comme "ronfleurs pros"...
                  Moi, et lui non plus n'avons pas entendu grand chose!!

                  Petit déjeuner, et discussion sur Saint Cirq Lapolie à ne rater sous aucun prétexte: Bon, c'est à 10 kilomètres, donc on y va.
                  Nous voilà prêts à attaquer le Lundi, et le massif central!

                  NB: Notre Hôte avait raison sur le paysage magnifique au lever du jour!!
                  Dernière modification par Hub280ZX, 20 octobre 2017, 16h59.

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                  • Scorpion93
                    Scorpion93 a commenté
                    Modifier le commentaire
                    whaou c'est tellement bien raconte... j'aurai bien voulu etre avec

                • Je n'ai pas montré les cartes des roadbook jusqu'à maintenant...
                  Mais il est temps de regarder la carte qui va nous mener de Arcambal à Figeac, Figeac à Entraygues, et de Entraygues à Murat par la vallée et les barrages de la Truyère.

                  Juste 253 km, mais prévus en 5h30 sur Via-Michelin (pauses non comprises!)
                  Les têtes brulées ne vont pas s'ennuyer, et il faudra de l'huile de coude!!

                  Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle 

Nom : 		Carte Cahors Murat.jpg 
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                  • Tu nous régales, Hubert !!!
                    La suite !!!
                    Elle est pas belle la vie ?

                    Commentaire



                    • 3. Départ du Lundi matin, visite de St Cyrq Lapopie, jonction à Entraygues, remontée de La Truyère, et arrivée à Murat

                      Le départ de notre résidence sur le Lot a été lent, avec un petit déjeuner "en famille", et un peu de temps pour ranger et démarrer
                      nos bolides. Il est près de 10h00, et nous partons pour la visite touristique de Saint Cyrq...
                      Les villages de la vallée du Lot sont magnifiques, et nous imaginons la foule qui doit se frayer un chemin en période de vacances!
                      La montée sur Saint Cyrq nous permet déjà d'apprécier le paysage et la ville moyennageuse: Superbe et vide a cette époque de l'année.

                      Bon, nous sommes dans un lieu très touristique, et aucune place n'est disponible pour même un arrêt à 4 voitures. Direction le parking Haut
                      et borne de payage à l'entrée! Il n'y a pas de "hors saison"! Nous posons les autos et nous descendons dans les ruelles
                      où tout se transportait à dos d'Âne... La remontée sur le point de vue s'impose, et la vallée du Lot, avec ses falaises d'un côté,
                      et des prés paisibles de l'autre traduisent ce "bon vivre" du pays Quercynois: C'est idyllique!
                      Nous n'échappons pas à la boutique de spécialités, et qu'il s'agisse de vin de Cahors, ou de spécialités au foie gras, même les truffes
                      se vendent comme "usuelles" dans les menus locaux! Il faut bien penser à ceux qui ne sont pas avec nous, et voilà de quoi
                      parcourir les photos en compagnie de rilletes de canard au foie gras dès le retour à la maison!!

                      Il est 11h00, et 5h30 de route nous attendent, donc il est temps de filer...
                      Reportez_vous à la carte pour juger du parcours: Pas une ligne droite de 20 mètres, et de bonnes routes mais étroites.
                      Les locaux tournent la tête à notre passage, et se demandent bien ce que sont ces autos sportives!
                      Nous finissons la matinée vers 13h00 à Entraygues, le confluent de la Truyère et du Lot. Après les batisses géantes en pierre blanche,
                      nous passons à un aspect plus sombre avec les pierres de lave sur les façades, et un style très différent: Ca sent le Cantal!

                      Le pont de pierre à l'entrée dans Entraygues sera l'occasion de quelques photos mémorables, et nous garons les autos dans une ville vide
                      qui ne brille plus par une activité débordante. C'est un désert en termes d'activité, et nos hôtes du matin nous confirmaient que à part
                      Andros avec ses productions de fruits, le Lot ne comptait plus d'industrie digne de ce nom...

                      Quelques pas jusqu'au centre ville, et nous trouvons un petit resto qui accepte de nous servir le menu du jour à 12 balles!
                      Buffet à volonté, côte de porc - purée, fromage et desert. nous ajouterons le café, et c'est reparti!

                      Dès la sortie de la ville, nous trouvons le premier barrage avec une centrale hydro-électrique, la truyère en comportant une bonne douzaine
                      tout au long de son parcours. Il y a de l'eau, et la vallée est très encaissée. Juste la place pour une petite route qui longe le lac
                      de retenue, avec des ponts suspendus pour de belles photos... au désespoir du camion UPS qui attend notre départ: Une seule voie sur
                      le pont!

                      Nous ferons une pause au chateau de Vallon, avec des vues sur la Truyère en contrebas, et une activité agricole d'un autre temps sur
                      les hauteurs. Eau et Forets, barrages de retenue, et une vie rude pour les locaux qui exposent les peaux de sangliers sans doute très
                      prolifiques dans le secteur. Nous montons en altitude vers La Croix Barrez, et Mur de Barrez.
                      Arrivés à Pierrefort, nous pousuivrons vers Ussel en laissant à notre gauche les premiers monts d'auvergne, et les cols qui nous auraient
                      trop retardés avec l'heure qui avance...

                      Je donne la main à Gilles pour trouver la chambre d'hôte, et le soleil descend... Ce n'est pas la fin de journée, mais presque.
                      Un jour sans vraie aventure n'est pas un vrai jour de ballade pour les têtes brulées!!

                      Direction Peyrusse par la campagne: Après dix kilomètres, "route barrée et supposée déviation". Nous tournons un peu, mais sans trouver.
                      On aboutit à Farges, et le pont sur le torrent est détruit: Pas de passage... Mais c'est là que ça va se corser!
                      Les locaux qui sont sortis pour voir les autos, nous indiquent que la meilleure solution est de retourner sur Murat, contourner le relief
                      sur 25 kilomètres, et réattaquer le relief pour atteindre Peyrusse: OK

                      Après la sortie de Farges, pas de Christophe! Impossible de faire demi-tour, alors on continue pour retrouver Sylvain arrêté lui aussi.
                      CHAQUE auto qui passe s'arrête et demande si il nous faut de l'aide! Nous ne somme pas à Paris où la panne est dangereuse et sans assitance
                      aucune! Bref, Sylvain vide son auto pour retrouver le jeu de plaquettes neuves: Il est sur le métal sans garniture sur la roue droite...

                      Et toujours pas de Christophe? Nous remontons à Farges, et la voiture est à l'emplacement où il s'est arrêté 30 minutes avant!
                      En fait, une cuve de SU déborde avec un pointeau qui ne ferme plus. Il a déjà mis en place des durites aimablement fournies par les habitants
                      avec une bouteille de récupération du trop d'essence! Le démontage de la cuve n'est pas facile en place, et la suggestion est de "taper"
                      sur la cuve en espérant que la crace dégage pour fermer le pointeau...

                      C'est là que Didier entre en jeu, et Christophe ...se révolte: Un muret comporte une pierre de 3 à 5 kilos posée et Didier la saisit et s'apprète
                      a chasser cette particule qui fait déborder la cuve. Christophe a trouvé que la méthode pourrait marcher, mais aussi que la taille de la pierre
                      frisait l'utilisation d'une masse pour enfoncer un clou de 0.5 mm de diamètre!

                      Bref, le phénomène étant aléatoire, on lui suggère de redémarrer la pompe électrique "pour voir": Plus de fuite! La particule a eu peur!
                      Il démarre et il n'y a plus de débordement... Il laisse la bouteille et les tuyaux de récupération si ça se reproduit, et nous repartons.
                      On a frisé l'incident diplomatique, mais avec l'aide des locaux, tout se résout au moins temporairement.

                      Arrivée au point de réparation plaquettes de Sylvain, et le mécano a terminé son intervention. Tout le bazar est retassé dans l'auto...
                      et la nuit tombe! Il est 19h00... Nous repartons pour Peyrusse par le grand tour de 25 kilomètres, et nous arrivons sur place avec la nuit noire!
                      Le *******ou est là, et nos chambres aussi. Nous garons les autos sur la place du village, et nous nous installons rapidement pour attaquer le dîner.

                      L'apéro est un gentiane locale au cassis: Je ne connaissais pas, mais c'est bon.. en dose modérée.
                      Après une entrée de jambon sec auvergnat agrémenté de terrine et de crudités, on passe à la saucisse auvergnate avec un gratin... au cantal!!!
                      Si vous connaissez mes habitudes "sans fromage", j'étais déçu, et même en triant, il y en avait à chaque couche de patates!
                      Voyant mon désarroi, notre hôte me propose le même sans fromage! Parfait le gratin aux lardons!
                      Vin local, fromage et dessert: Tout y est avec même le café ou la tisane! On se sent tout à coup revivre après toutes ce aventures.

                      Mais maintenant que nous sommes en forme, Sylvain se dit que si les plaquettes côté droitb étaient au bout, il ne doit pas rester
                      beaucoup de viande sur celles de gauche... et il faut rentrer à Paris! Ni une ni deux, lampes à l'appui, l'opération sera menée sur la place du village.
                      Il ne fait pas chaud, et c'est bien pour le reste de Marc de Champagne et le Champagne... Il est 1h00 du matin, la bouteille de Marc est vide, et la
                      chaudière refonctionne!
                      Avec un Millésime en final, l'ambiance monte, mais pas de coyotes en vue. Le gîte voisin de nos chambres est occupé par un groupe de
                      reporters Belges qui ne sont pas couchés non plus. Nous rentrons nous réchauffer un peu plus, et nos têtes seront sur l'oreiller avant
                      2h00: La route du retour pour Didier et Sylvain c'est demain, et nous avons un autre 5h30 de route en montagne cette fois pour l'escadrille survivante!

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                      • Quel pied de se remémorer tout ça !
                        J'attend demain pour la suite. C'est mon moment détente avant la sieste du retraité...
                        Elle est pas belle la vie ?

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                        • 4. La journée montagne du Mardi, le retour de Didier et Sylvain sur Paris, et la suite pour les survivants jusque Riom

                          Le réveil est calme, avec un petit déjeuner Auvergnat, et le rangement des affaires dans les autos toujours sur la place du village.
                          Nos voisins Belges ont sorti les appareils photos sur pied, et mitraillent les Z, sans doute de quoi étayer leur plaquette sur les activités touristiques!
                          Démarrage avec un retour sur Murat en évitant la route coupée, et direction Aurillac pour attaquer le col du Perthus.
                          Le soleil est toujours de la partie, et nous nous arrêtons pour les dernières photos du groupe de 4 Z avant le départ de Sylvain.

                          Nous allons monter au pas de Peyrol où nous arrivons dans les nuages et une brume qui interdit la vue habituellement magnifique...
                          Direction l'estaminet du col, pour les cafés et les chocolats du récomfort... et les adieux à Didier et Sylvain: Ils doivent rentrer sur Paris.
                          Ils redescendent sur Murat pour viser les routes plus carrossables, et nous attaquons la haute montagne du Massif Central.

                          On pourrait s'y arrêter à chaque kilomètre, tant les paysages sont magnifiques et variés! Nous avons retrouvé le soleil pour cette suite.
                          Une idée de la route? Jetez un oeil sur la carte!

                          Cliquez sur l'image pour la voir en taille réelle 

Nom : 		Carte 2 Murat Prompsat.jpg 
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ID : 			240557

                          Nous n'avons pas suivi le traçé à la lettre, mais nous arrivons à Besse en Chadesse, avec une pause suggérée par Elisabeth qui propose une promenade dans la vielle ville.
                          Nous reprenons la route par le Col de la Croix Saint Robert entre le puy de Sancy et le Puy de l'Angle. On se croirait dans les Highlands d'Ecosse... par beau temps!
                          L'arrivée au Mont Dore correspond à l'appel du ventre, et vu ce que l'on mange dans le secteur, impossible d'ignorer une occasion de déguster!

                          Avec Christophe, nous optons pour une entrecote de viande de montagne pour nous réconcilier avec le boeuf que nous avions oublié depuis quelques jours!
                          Un café et direction la Bourboule par la montagne, et non pas par la vallée de la Dordogne: Trop beau encore une fois!

                          La route nous emmène vers Orcival et nous contournons Clermont Ferrand par l'Ouest dans une campagne qui s'adoucit, tout en admirant les puys encore bien présents.
                          C'est là que mon GPS (mal programmé va nous égarer en direction de Pontgibaud. La route nous oriente vers l'autoroute que je ne veux pas prendre!!
                          Nous rejoindrons Pontgibaud après une diversion en forêt, et nous voilà sur la route de Volvic par le col de Nougère.

                          Le relief s'estompe encore, et nous descendons sur Riom et Mozac, ultime séjour dans un Moulin typique du secteur.
                          Le ruisseau est à sec, et les hôtes sont très perturbés par cette situation qui enlève une part de charme au lieu fort sympatique.
                          La rocade de Mozac à Riom n'est pas loin, et nous gènera un peu par sa fréquentation.

                          En fait, ce moulin était un élevage de vaches laitières dont le produit allait au Monastère voisin. Notre chambre, avec Christophe est dans le pigeonnier.
                          Et c'est la fiante qui constituait la richesse des fermes, selon la taille du pigeonnier capable de fournir l'engrais requis sur l'exploitation.
                          Nous nous installons, et ne proposant pas la table d'hôte, nous obtenons des indications fort utiles pour une brasserie sur Riom.
                          Ce dernier repas sera à la hauteur du séjour, avec un menu fort bien préparé et très complet!

                          Nous aurons discuté des aménagements des chambres d'hôte chez Elisabeth et Gilles, et je comprendrai un peu plus tard le rapport avec l'activité de Christophe!
                          Retour à la chambre d'hôte, et pendant que Gilles pratique la lecture d'une nouvelle de notre hôte, nous continuons à papoter un bon moment dans le jardin avec
                          Christophe. Le temps pour moi de fumer les quelques cigarettes avant le coucher....

                          Lever, douche et rangement... direction le petit déjeuner avec nos hôtes. Monsieur avait quitté la maison hier soir pour cause de réunion municipale.
                          Gilles nous donne alors son avis sur sa lecture de la veille, et nous apprenons que Madame notre hôte est écrivain: Une prose qu'il a apprécié!!

                          Il est temps de se saluer après ces journées de ballade extraordinaires!
                          Le lieu, et les participants ont brillé pendant ces quelques jours, mais même le meilleur se doit d'avoir une fin... pour apprécier les futures ballades!
                          Christophe va finalement repartir sur Lyon avec Elisabeth et Gilles, et je prends l'autoroute en direction de Montluçon et Paris.
                          La route du retour et ses 600 km se feront sous le soleil, avec une arrivée à Reims dans les premières heures de l'après_midi.

                          Conclusion: Impossible à résumer, mais une chose est sure, si vous avez l'occasion de vous joindre à une telle sortie, n'hésitez pas!
                          J'en rêve encore, avec ce sourire qui fait oublier le reste plus ordinaire de ce temps qui passe trop vite!

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                          • Scorpion93
                            Scorpion93 a commenté
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                            bravo pour le recit, Merci Hub d'avoir ainsi pense aux absents qui par ta prose peuvent "profiter" un peu de votre vecu.

                        • Quelle belle prose, Hubert, digne d'un véritable écrivain ! Aurais tu loupé une vocation ? En tous les cas, on revit ces journées rien qu'en te lisant . bravo;

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                          • Hub280ZX
                            Hub280ZX a commenté
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                            Merci Didier!
                            A Nogaro, certains m'ont encouragé en me confirmant qu'ils étaient fervents de cette prose sur le forum...
                            Un tel encouragement ne pouvait que motiver ce petit résumé qui en effet va permettre de nous souvenir longtemps de cette virée!
                            Et puis cette édition Nogaro 2017 est la suite du Castelet 2016: Je ne fais que préparer et motiver pour la troisième édition l'an prochain.
                            Nous étions 2 en 2016 pour les Alpes, et 6 avec quatre Z pour le Massif central en 2017. Alors l'an prochain tu en es déjà, et combien d'autres?
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